PARIŚIṢṬAPARVAN
STHAVIRAVALĪ Auszüge aus Hēmachandrācāryas PARIŚIṢṬAPARVAN [259 von 285]
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Anhang I [42 von 67]
Literarische Nachweise
VIII, 290. Canakya [10] https://www.om-arham.org/blog/view/9317/parisi%E1%B9%A3%E1%B9%ADaparvan.
*Palgrave, Une annee de voyage dans l’Arabie centrale . . . Ouvrage traduit de l'anglais . . . par Emile Jouvenceaux . . . Tome second. Paris 1866, S. 111 f:
La Mecque etait reconquise, mais les armées égyptiennes avaient fait peu de progres dans l’intérieur du pays. Ce fut alors pourtant que Méhemet-Ali forma le hardi projet de frapper au coeur l'empire wabbabite, en s'emparant de Dereyats et en soumettant le Nedjed.
II commença, dit la tradition arabe, par réunir au Caire tous les généraux, ministres et hommes d'état du pays, afin de délibérer avec eux sur les moyens à prendre. Après leur avoir expliqué ses desseins, le vice-roi leur montra une pomme qui avait été placée juste au centre d'un laige tapis étendu dans la salle. „Celui de vous, ajouta-t-il, qui atteindra cette pomme et me la donnera, Sans toutefois mettre le pied sur le tapis, sera commandant en chef de léxpedition." Chacun s'exerça du mieux qu'il put, se coucha sur le sol, étendit les bras, sans pouvoir toucher le but désiré. Tous déclaraient la chose impossible, quand Ibrahim, fils adoptif de Méhemet-Ali, vint à son tour tenter la difficile épreuve. Les assistants se mirent à rire, car il était de petite taille, et personne ne doutait qu'il n'échouât. Lui cependant, sans s'inquieter des railleries, replia trauquillement le tapis, en Commençant par les bords, jusqu'à ce que le fruit fût à sa portée. II le prit alors et le tendit à Méhemet, qui, comprenant l’ingenieuse allégorie, lui confia le commandement de l'armée égyptienne.
[Seite 112.] Que cette anecdote soit vraie ou fausse,eile n'en donne pas moins une idée fort juste de la contrée qu"il s'agissait de conquérir, et des mesures les plus propres à assurer le succès de l'expédition. La difficulté d’une campagne contre le Nedjed consiste en effet dans le péril que présente pour les troupes la traversée du désert, défense naturelle qui protège l’Arabie centrale contre toute tentative d'invasion.
Plus d'un conquerant a eu le bras trop court pour atteindre le plateau intérieur, ou s'il est arrivé, ce n'est qu"après avoir pose les pieds sur le tapis, c'est-à-dire s'être imprudemment engagé dans le pays sans se ménager des Communications au dehors. Quant au Nedjed lui-même, il ne saurait guère offrir plus de résistance à une armée régulière que la pomme au doigt qui la saisit.
*Cordonne, Histoire de l'Afrique II, 115 (1765): Les Egyptiens voulaient d'abord s'emparer de la province de Kaïrewan, qui était le centre du royaume. Mounis les en détourna par un expédient assez singulier: il fit apporter un grand tapis, et, l'étendant par terre, il leur demanda si quelqu'un était assez habile pour s'asseoir au centre de ce tapis sans marcher auparavant sur ses extrémités. Tous convinrent que la chose était impossible. II roula alors entièrement le tapis par les quatre coins; et, se mettant au milieu, il commença à en étendre un des coins; puis déployant successivement les trois autres coins, il se trouva assis au milieu du tapis, sans avoir marché sur les bords. Se tournant ensuite du côté des Egyptiens, il leur dit qu'ils devaient faire la meme chose pour la conquête de l'Afrique, et s'avancer pas-à-pas; que quand ils seraint maïtres de toutes les autres provinces, la capitale tomberait d'elle-même.
Übersetzung:
Mekka wurde zurückerobert, aber die ägyptischen Armeen waren im Landesinneren kaum vorangekommen. Damals jedoch entwarf Mehemet-Ali das kühne Projekt, das Herz des Wabbabitenreichs zu treffen, indem er Dereyats eroberte und den Nejd unterwarf.
Er begann, sagt die arabische Tradition, damit, alle Generäle, Minister und Staatsmänner des Landes in Kairo zu versammeln, um mit ihnen über die zu ergreifenden Mittel zu beraten. Nachdem er ihnen seine Pläne erklärt hatte, zeigte der Vizekönig ihnen einen Apfel, der genau in der Mitte eines breiten, im Raum ausgebreiteten Teppichs platziert worden war. „Wer von euch, fügte er hinzu, der diesen Apfel erreichen und mir geben wird, ohne jedoch einen Fuß auf den Teppich zu setzen, wird als Oberbefehlshaber der Expedition sein." Jeder übte das Beste das er konnte, legte sich auf den Boden, streckte die Arme aus, ohne das gewünschte Ziel berühren zu können. Alle erklärten die Sache für unmöglich, als Ibrahim, Adoptivsohn von Mehemet-Ali, seinerseits kam, um die schwierige Prüfung zu versuchen. Die Gehilfen fingen an zu lachen, denn er war klein von Statur, und niemand zweifelte, dass er nicht scheitern würde. Er aber, ohne Rücksicht auf die Spötteleien, faltete den Teppich leise zusammen, Beginnend an den Rändern, bis die Frucht in Reichweite war, dann nahm er sie und reichte sie Mehemet, der, die geniale Allegorie verstehend, ihn damit das Oberkommando der ägyptischen Armee anvertraute.
[Seite 112.] Ob diese Anekdote wahr oder falsch ist, sie gibt dennoch eine sehr genaue Vorstellung von dem Land, das erobert werden sollte, und von den Maßnahmen, die am besten geeignet sind, um den Erfolg der Expedition zu sichern. Die Schwierigkeit eines Feldzugs gegen den Nejd besteht in der Tat in der Gefahr, die den Truppen beim Durchqueren der Wüste droht, einer natürlichen Verteidigung, die Zentralarabien gegen jeden Invasionsversuch schützt.
Mehr als einem Eroberer war der Arm zu kurz, um das innere Plateau zu erreichen, oder wenn er erst angekommen ist, nachdem er seine Füße auf den Teppich gestellt hat, das heißt, sich unvorsichtigerweise im Land niedergelassen hat, ohne für Verbindungen nach außen zu sorgen. Was die Nejd selbst betrifft, so könnte sie einer regulären Armee kaum mehr Widerstand leisten als der Apfel am Finger, der sie ergreift.
*Cordonne, Histoire de l'Afrique II, 115 (1765): Die Ägypter wollten zuerst die Provinz Kaïrewan einnehmen, die das Zentrum des Königreichs war. Mounis lenkte sie durch ein ziemlich seltsames Mittel ab: Er ließ einen großen Teppich bringen, breitete ihn auf dem Boden aus und fragte sie, ob jemand schlau genug sei, sich in die Mitte dieses Teppichs zu setzen, ohne vorher auf seine Enden zu treten. Alle waren sich einig, dass die Sache unmöglich war. Dann rollte er den Teppich ganz an den vier Ecken auf; und indem er sich in die Mitte stellte, begann er, eine der Ecken zu erweitern; dann faltete er nacheinander die drei anderen Ecken auf und fand sich in der Mitte des Teppichs sitzend wieder, ohne die Kanten betreten zu haben. Er wandte sich zu den Ägyptern und sagte ihnen, dass sie dasselbe für die Eroberung Afrikas tun und Schritt für Schritt vorrücken sollten; dass, wenn sie Herren aller anderen Provinzen wären, die Hauptstadt von selbst fallen würde.
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